Le dernier rapport sur la prise en charge de l’hépatite C de l’ANRS et du CNS cite le recours à la médiation en santé dans ses recommandations à la ministre.
Le rapport rappelle que la population migrante, qui plus est en situation de vulnérabilité administrative et de précarité, est «particulièrement concernée par les infections chroniques par le VHC » et est du même temps, confrontée à «des difficultés de retard et de refus de soins» du fait de son éloignement des dispositifs de dépistage, de son plus difficile accès à des soins spécialisés lié aux coût élevé des antiviraux à action directe (AAC) et des complexités d’accès à une prise en charge sociale.
Le PNMS a eu l’occasion de contribuer aux réflexions et consultations en juillet dernier.
La médiation en santé est plébiscitée comme un outil pour améliorer la prise en charge des personnes migrantes et étrangères infectées par le VHC (chapitre 4), en favorisant l’accès à la prévention par l’aller-vers ainsi que le suivi des personnes malades diagnostiquées – prérequis à l’accès universel au traitement antiviral contre l’hépatite C appelé de ses vœux par la ministre, Marisol Touraine.